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Un métier aux champs d'application variés
Contribuant à améliorer la qualité des vins, l’œnologue est un expert dans sa discipline, présent sur les différents sites de production viticole, afin d'offrir ses qualités particulières et subjectives de goûteur, notamment à travers sa vue, son sens gustatif développé ainsi que son odorat. Ses connaissances techniques et scientifiques lui permettent notamment de superviser non seulement l'élaboration du raisin en vin, mais également ses produits dérivés (comme la distillation).
Par ailleurs, l’œnologue est susceptible de conseiller les viticulteurs sur un cépage particulier, mais aussi de surveiller l'évolution de la fermentation en cave, ainsi que les traitements et le conditionnement des vins. Enfin, il peut effectuer des analyses et recherches, afin d'optimiser ou améliorer des vignes.
Cette grande diversité d'applications permet ainsi aux œnologues d’œuvrer non seulement dans des exploitations agricoles, mais également au sein de laboratoires ou de coopératives.
Une formation alliant technicité et chimie
L'exercice de la profession exige un diplôme national d’œnologue (DNO), accessible aux personnes titulaires d'un DUT en génie biologique, d'une licence universitaire dans les sciences chimiques, biochimiques agronomiques ou biologiques, ou d'un BTSA en viticulture-œnologie. Cette formation qualifiante, d'une durée de 2 ans, est dispensée en France dans seulement 5 centres universitaires, situés à Toulouse, Bordeaux, Dijon, Reims et Montpellier (à l'ENSA). Si le salaire d'un œnologue débutant avoisine les 1700€ brut par mois, il peut atteindre jusqu'à 3 000€ pour un salarié professionnel expérimenté, cette rémunération pouvant sensiblement varier selon les régions de production.
Par ailleurs, un œnologue peut espérer des perspectives d'évolution de carrière, en accédant par exemple à un poste de directeur technique de cave, voire même à un poste de directeur dans une coopérative avec une formation complémentaire en agronomie.