Recherche sur la qualité de l’air intérieur Conférence aux Mines d’Alès le 7 février

Le mardi 7 février 2012, l’Ecole des Mines d’Alès accueillera la Conférence « Qualité de l'air intérieur : où en sommes nous ? Règlementation, métrologie et santé ».

Mines-Ales-conférence-qualité-air-intérieurSi on déplore souvent la faible qualité de l’air, c’est à l’air extérieur qu’on pense. Pourtant, aujourd’hui, un individu passe en moyenne 85 % de son temps à l’intérieur des bâtiments (bureau, domicile, etc.). Cet « air intérieur » est davantage pollué que l’air extérieur.

Organisée par l’Ecole des Mines d’Alès et le Pôle de compétitivité Risques, la Conférence du 7 février 2012 permettra aux chercheurs et aux industriels de faire le point sur la qualité de l’air intérieur, sur son impact sur la santé humaine, et bien entendu sur les solutions à adopter.

Un enjeu de santé publique


Alors que chaque français respire 14 m3 d’air par jour, plus de 11 sont « de l’air intérieur ». Cet air est pollué de COV (Composés Organiques Volatils) rejetés par les matériaux  de construction (peintures, tissus, meubles, etc.). Résultat : de plus en plus de personnes présentent des symptômes cliniques dus à cette pollution.

L’équipe « Odeurs & COV » du Laboratoire Génie de l’Environnement Industriel (LGEI) de l’Ecole des Mines d’Alès travaille sur la mise au point de techniques de mesure de la pollution de l’air intérieur. Elles seront utilisées par les experts en santé publique et par les industriels.

Recherche « Odeurs & COV » aux Mines d’Alès


L’excellence des travaux de Recherche menés par l’équipe « Odeurs & COV » tient au développement de nouvelles techniques d’échantillonnage et de pré-concentration de COV : où et comment prélever des échantillons ? Comment concentrer les COV prélevés pour augmenter les quantités injectées dans les machines de mesure ? Le Pr Valérie DESAUZIERS a d’ailleurs obtenu le Prix des Techniques Innovantes pour l’Environnement grâce à un dispositif de pré-concentration de COV crée en 2008.

L’équipe « Odeurs & COV » étudie aussi un autre paramètre important de la qualité de l’air intérieur : son contenu en particules aéroportées d’origine biologique (bioaérosols) pouvant avoir un impact sanitaire et environnemental. Les chercheurs travaillent en outre sur la question des odeurs désagréables, notamment industrielles.        

 

D'autres articles qui pourraient vous plaire

RENTREE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

En savoir plus

Augmentation du coût de la vie étudiante à la rentrée

En savoir plus

Réussir son année de césure en 5 étapes !

En savoir plus