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L’automobile a durement été touchée par la crise. Le secteur a été frappé par une baisse des ventes et par des restrictions budgétaires engendrant ainsi de nombreuses suppressions de postes. « L’année 2009 a été mauvaise, l’année 2010 qualifiée de médiocre alors que 2011 est marquée par une légère reprise », analyse Florent Roger, consultant principal industries et ingénierie du bureau d’Hays à Rouen.
Cette embellie se traduit par un redémarrage du marché de l’emploi. « Les grands équipementiers automobiles sont en phase de recrutement », confirme Florent Roger. Faurecia ou encore Valeo ont lancé des campagnes d’embauche. PSA a annoncé son intention d’embaucher 150 contrats en CDI et quelques 300 intérimaires pour son site de Mulhouse d’ici l’été prochain. De son côté, Renault prévoit de recruter 2 000 CDI et 2 700 contrats
en alternance d’ici 2013.
Pénurie de profils en maintenance
Toutefois, ce redoux de l’emploi concerne essentiellement deux types de profils : les cadres et les techniciens. Que ce soit dans la production, la qualité, la recherche et le développement, l’hygiène, la sécurité et l’environnement, les candidats devraient trouver de belles opportunités. Mieux, les professionnels de la maintenance auront l’embarras du choix. « Les techniciens et les ingénieurs en maintenance restent difficiles à trouver car ce sont des profils ayant des compétences à la fois techniques et comportementales », indique le consultant.
Hormis des compétences techniques, les industries du secteur recherchent également des professionnels ayant 5 années d’expérience au minimum à leur actif dans l’automobile. « C’est un secteur de métiers relativement fermé au sein duquel les entreprises convoitent les profils de leurs concurrents », explique Florent Roger. Autre qualité requise également essentielle : une bonne résistance au stress. « Il y a une vraie pression dans ce milieu aussi une solidité et une réactivité sont indispensables », conclut le consultant.
Agnès Wojciechowicz