Focus sur la formation au contrôle technique automobile

Le contrôle technique des véhicules a été rendu obligatoire en 1992. De ce fait, le besoin en professionnels s’est intensifié et par là même en formation qualifiante. Le point sur les cursus.

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En contact avec la clientèle, le contrôleur est avant tout un technicien qui réalise l’ensemble des tests réglementaires et les vérifications normalisées sur les véhicules. Pour exercer ce métier, un seul diplôme est valide : le certificat de qualification professionnelle (CQP). Plusieurs voies sont possibles en formation initiale ou continue ainsi qu’en alternance.

Si de nombreux organismes proposent des formations, l’AFPA a mis en place deux variations du même programme dans une dizaine de régions françaises. Le premier est une version dite « courte » de 420 heures en formation continue. Elle est ouverte aux titulaires d’un CAP ou d’un BEP en mécanique, carrosserie, ou électricité automobiles, ayant 2 ans d’expérience, de même qu’aux professionnels disposant de 5 années d’expérience dans l’un des trois domaines. Une version « longue » de 910 heures est également proposée aux candidats ne disposant que d’une année d’expérience professionnelle dans le métier appris.

Un apprentissage en entreprise

Quelque soit la formule choisie, l’admission se fait sur tests et sur entretien. Le programme de cours se compose de deux modules dédiés au contrôle technique, ainsi qu’à sa gestion et à sa réglementation. Une période d’apprentissage en entreprise vient compléter la formation. Chacun des modules enseignés est validé par un examen sanctionnant l’obtention finale du CQP. Les titulaires d’un Bac Pro en mécanique, maintenance ou réparation de carrosserie automobile de même que les licenciés professionnels dans les métiers de l’automobile peuvent également accéder à cette profession. Toutefois, ils ne seront pas exempts de la formation de base et devront eux aussi valider un CQP.

Malgré l’obtention de son certificat, l’apprentissage du contrôleur technique est loin d’être terminé. Cette profession est effectivement soumise aux réglementations et donc aux changements de manière permanente. Le contrôleur technique sera ainsi obligé de suivre des stages de remise à niveau tout au long de sa carrière professionnelle.

Agnès Wojciechowicz

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