Depuis plusieurs années, les évolutions technologiques apportent leur soutien aux secteurs secondaires et tertiaires de l’économie. Aujourd’hui, le secteur agroalimentaire connaît à son tour des évolutions technologiques. Le numérique est une bonne chose pour l’agriculture et le métier d’agriculteur. Il permet la création de nouveaux métiers et permet de faciliter le quotidien des agriculteurs en leur proposant des outils innovants.
Le secteur agroalimentaire se modernise
En intégrant le numérique, le secteur agroalimentaire se modernise et propose de nouveaux emplois. Quel impact le numérique a-t-il réellement sur le secteur agroalimentaire ? La réponse dans cet article de Direct Emploi.
Une offre d’emploi diversifiée dans le secteur agroalimentaire connecté
Le secteur agroalimentaire a fait son entrée dans le numérique et dans le Big Data avec notamment la production massive de données sur l’exploitation et leur traitement en temps réel. L’agriculture dite « connectée » impacte les métiers de tous les agriculteurs dans leur grande diversité.
Cette alliance avec le numérique est à l’origine de nouveaux métiers comme data scientist/zootechnicien, le métier de pilote de drones agricoles ou encore d’agriculteur vertical. De plus, de nouveaux parcours pluridisciplinaires ont fait leur apparition, alliant formation humaine et compétences techniques. Les avancées technologiques touchent également le domaine de l’agriculture urbaine. Aujourd’hui, on fait face au phénomène de verdurisation des villes qui se développe partout, avec des enjeux aussi bien environnementaux, sociaux (création de liens entre les habitants), esthétiques ou encore alimentaires.
Dans un autre temps, le numérique vient en aide au métier d’agriculteur. En effet, l’agriculteur exerce dans un environnement incertain, que ce soit vis-à-vis de la météo ou du sanitaire. Mais heureusement, avec les avancées technologiques il est aujourd’hui plus facile pour l’agriculteur de comprendre les environnements ouverts jugés complexes. Résultat : l’agriculteur peut produire plus durablement, stocker et transporter avec moins de pertes ou encore répartir et moins gaspiller.
Le 2 décembre prochain, retrouvez l’événement #Esaconnect organisée par la Chaire de sociologie « Mutations Agricoles » de l’ESA (Ecole Supérieur de l’Agriculture) qui traitera notamment de l’influence du numérique sur les relations entre producteurs et consommateurs.
La ville d’Angers semble très dynamique pour le secteur agroalimentaire. En effet, avec ses institutions, ses start-ups, ses écoles d’ingénieurs, ses universités, la Cité de l’objet connecté et le pôle d’excellence Végépolys, elle constitue le lieu idéal pour former, innover et expérimenter sur l’agriculture connectée et urbaine. C’est dans ce même ordre d’idées que l’ESA et ses partenaires souhaitent stimuler la réflexion, éclairer les enjeux et former les acteurs du secteur agroalimentaire de demain !
Valorial : porte-parole de l’agroalimentaire connecté
Connaissez-vous Valorial ? Il s’agit du pôle de compétitivité qui travaille sur l’aliment de demain. Selon le directeur et le président de Valorial, le numérique nourrit l’emploi dans le secteur agroalimentaire et contribue à redonner une nouvelle jeunesse et une longueur d’avance aux entreprises de l’agroalimentaire.
En 2016, une mission exploratoire va être menée à l’étranger, au Danemark et en Suède et aura pour sujet les nouvelles technologies numériques pour l’usine agroalimentaire et l’usine du futur. Autre mission étrangère mais cette fois-ci à Las Vegas chez les acteurs de la FoodTech initiée par la FrenchTech.
Valorial va également organiser un colloque, le 22 novembre prochain à Rennes, sur le thème du Big Data et l’agroalimentaire. Pour le directeur de Valorial, il s’agit ici de permettre aux entreprises agroalimentaires de développer l’innovation collaborative. Il explique qu’en 3 ans, une centaines de projets ont été labellisés pour un montant de 200 millions d’euros. En quoi consiste l’innovation dans le secteur agroalimentaire ? Des emballages intelligents, des produits innovants dans l’industrie laitière ou dans les algues ou encore l’amélioration de la sécurité et de la traçabilité. Pour Valorial, l’innovation profite à l’emploi et est indispensable dans l’Ouest de la France où l’agroalimentaire est le premier employeur industriel.
Les projets retenus en 2015 par le pôle de compétitivité Valorial devraient générer 800 millions d’euros de chiffres d’affaires et permettre la création de 380 emplois dans le secteur agroalimentaire.
Bientôt le tracteur qui se conduit tout seul ? Pourquoi pas ! Aujourd’hui, le numérique se répand partout. Dans le secteur agroalimentaire, il est à l’origine de nouveaux métiers et de conditions de travail améliorées.