L’évolution de l’automobile propre

L’industrie automobile fait aujourd’hui face à de multiples défis de nature énergétique. Selon des études récentes, si la consommation de pétrole reste au niveau actuel, les réserves seront épuisées d’ici une cinquantaine d’années. D’autre part, les pays ont cherché à minimiser les émissions de carbone à travers des projets de quartiers propres. Cependant aujourd’hui face à une situation écologique préoccupante et un épuisement des ressources dans un futur proche, il est nécessaire de trouver des solutions viables à ces problèmes. L’une d’elle réside dans le développement de voiture propre fonctionnant grâce à des énergies propres et renouvelables. Cette innovation née au début du XIXème siècle n’a cessé de s’améliorer au fil des années avec une utilisation variable

Une invention plus ancienne qu’on ne le pense

L’histoire de la voiture propre remonte au XIXème siècle. Les premiers prototypes de voitures électriques sont créés en 1830 par l’écossais Robert Anderson.
A la suite de cela plusieurs essais de voitures électriques sont réalisés aux Etats-Unis les années suivantes. Un premier modèle probant de voiture électrique est mis au point par 3 français : Camille Laure qui améliore le concept de batterie au plomb conçu quelques années auparavant, Charles Jeantaud, constructeur automobile et Nicolas Raffard, ingénieur en mécanique.
Tout au long du XIXème siècle, les voitures électriques n’ont cessé de s’améliorer sans cesse afin d’atteindre une vitesse toujours plus rapide et des modèles toujours plus aboutis.
C’est le début de la commercialisation de ces nouveaux véhicules, ainsi en 1897 les New Yorkais peuvent croiser dans leurs rues des taxis électriques
 

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"C'est le début de l'âge moderne de l'automobile."

Déclin et renaissance de l’automobile électrique

Deux éléments notoires vont brutalement freiner l’ascension de la voiture électrique. Les progrès en matière de batterie au plomb, principale préoccupation de la voiture électrique vont stagner tandis que ceux en matière de moteur à explosion vont réaliser des avancés fulgurantes. Le lancement en 1908 de la Ford T, adopté comme le véhicule personnel, sera le coup de grâce porté à la voiture électrique. Les véhicules thermiques bénéficient de l’ère de l’essence bon marché. C’est le début de l’âge moderne de l’automobile. Il faudra attendre 1973 et le premier choc pétrolier pour que certain se tourne vers une mobilité durable. Mais le modèle de voiture électrique constitue plus un gadget qu’une véritable alternative. Des essais de voiture électrique sont réalisés en France sans jamais pouvoir être réalisé.
Puis au fil des années les choses évoluent et durant la seconde moitié des années 90, les constructeurs automobiles français se lancent dans une nouvelle série de prototype de voiture « verte ». Renault test la Zoom en 1992, une micro-citadine, et s’initie à l’hybride série en 1995 avec le programme Next. En 1996, le prototype Vert de Renault tente de palier la faiblesse de l’autonomie avec une hybridation série à un générateur au gaz.
En 1997, Toyota lance la première voiture hybride, la Prius.
Mais malgré toutes ces avancées en matière de technologies durables, le constructeur automobile ne croit plus en la voiture 100% électrique.
Lors des années 2000, de nouvelles séries de test chez Renault, toujours sans véritable succès à la commercialisation.
Ainsi le véhicule électrique populaire et capable de remplacer la voiture particulière des sociétés occidentales reste à inventer.
 

Quel futur pour la voiture électrique ?

Si l’industrie automobile a réalisé de grandes avancées technologiques dans le domaine de la voiture propre, cette dernière n’a pas su s’imposer sur le marché face à la voiture thermique.
Cependant face aux défis tant énergétiques qu’environnementaux, il est nécessaire de passer à un type de véhicule propre.
Le gouvernement japonais prévoit qu’en 2020, une voiture neuve sur deux vendues dans l’archipel sera un véhicule de nouvelle génération, hybride, tout électrique ou à pile à combustible. Mais une telle transition ne sera possible qu’à la condition de mettre en place des infrastructures interactives et « intelligentes ».
Tous les grands constructeurs nippons, Mitsubishi, Nissan, Toyota, réfléchissent, en collaboration avec les pouvoirs publics, à des nouveaux concepts pour accélérer l’utilisation des différents types de véhicules propres qui arrivent sur le marché.
En Allemagne, Siemens lancera dans quelques mois à Berlin une expérimentation portant sur l’utilisation d’un système de recharge fonctionnant avec des bobines à induction. Ce dispositif, mis au point par Siemens et le constructeur BMW, permet de recharger rapidement sa voiture sans avoir besoin d’un câble ; il suffit de se positionner juste au-dessus d’une station à induction, enfouie sous la chaussée, pour recharger la batterie.
La France a mis en place l’un des projets les plus aboutis en termes de voiture électrique.
Le système « Auto-lib » inspiré de « Vélib » est un système de voiture électrique non polluante rattaché à des bornes et à la disposition de toute personne abonnée au service.
Tous ces projets n’en sont qu’au stade expérimental mais s’ils sont menés à bien, ils constitueront des solutions viables aux problèmes tant environnementaux qu’énergétiques.
 

 

 

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